Histoire et patrimoine

sarcophage-mérovingien

En l’an 507, un terrible affrontement eu lieu sur nos terres Vouglaisiennes. Première des 3 batailles de Poitiers, Clovis, alors Roi des Francs, affronta Alaric II, le roi des Wisigoths (Espagne).

La victoire à Vouillé par Clovis fut une étape fondamentale dans la réunification de la Gaule.

Même si aujourd’hui nous avons peu de vestige de ce passé guerrier, en flânant à travers les rues, on peut découvrir le charme de notre centre bourg médiéval et de notre patrimoine bâti avec une application numérique dédiée : église Sainte-Radegonde, Porte de la Ville, pigeonnier, Grande Maison du XVIème siècle, fours à chaux…

Retrouvez le Site internet de l’Association Vouillé et son Histoire dédié à l’histoire de Vouillé : https://507vouillelabataille.com

Contact par mél : vouillesonhistoire@orange.fr

A l’occasion des 80 ans de la Libération, la Commune de Vouillé propose aux habitants un parcours mémoriel retraçant les épisodes marquants de la guerre 1939-1945 sur la commune.

Plaquette parcours memoriel


Voir en plein écran

Un bombardement meurtrier

(Panneau rue du stade)

Le jeudi 20 juin 1940, à 5h00, des explosions fracassantes retentissent. Les habitants se précipitent dehors et aperçoivent un avion bimoteur italien (peut-être allemand). Ce bombardement s’est déroulé deux jours après celui de Poitiers et quelques jours avant la signature de l’armistice le 22 juin 1940 par le gouvernement Français.

Plusieurs lieux d’impacts de bombes sont recensés : dans les prés de bords de rivière, sur une remise rue du puits chiez, sur une maison rue de la Barre, dans un jardin ou encore au n°7 de la rue du Grand Champs (photo). Dans cette maison, six personnes ont perdu la vie. N’oublions jamais le nom des victimes : Odile GOUPIL (10 ans), Marie
MEUNIER (17 ans), Marguerite GOUPIL (30 ans), Aline LEGRAS (61 ans -six jours avant son anniversaire), Blanche FERMANEL (63 ans) et Joseph FERMANEL (63 ans).

La Seconde Guerre mondiale constitue le conflit armé le plus vaste que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, et tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils.

Sources : Association Vouillé et son histoire, collection Jacky CHARLET, Wikipédia.

Les baraquements

(panneau sur le stade municipal)

Après la signature de l’armistice en juin 1940 et la défaite de la France, les combattants de l’armée française sont faits prisonniers. Les métropolitains sont envoyés en Allemagne et les prisonniers coloniaux et nord-africains sont envoyés dans les frontstalags (camps allemands de prisonniers) répartis dans la France occupée.

À Vouillé, des baraquements ont été installés au Nord-Est de l’ancien stade de football destinés à regrouper des sénégalais de l’armée française prisonniers de l’armée allemande.

Sources : Association Vouillé et son histoire, collection Jacky CHARLET, photo montage par des habitants à la demande des allemands pour regrouper des prisonniers noirs sénégalais de l’armée française.

La piscine municipale

(panneau chemin de la piscine)

Après la prise de Royan du 17 avril 1945, le débarquement et la libération d’Oléron du
3 mai, le premier groupe du 12e régiment d’artillerie stationne à Vouillé pendant trois mois. L’état-major et la colonne de ravitaillement sont fixés dans la demeure de M. Petit, rue de la Galmandrie. La première batterie est à Traversonne dans les locaux de la boucherie de M. Simoneau, la seconde à Frozes et la troisième à Chiré-en-Montreuil.

Commandé par le colonel Jacques Baratte, le 1er régiment d’artillerie entreprend le 20 juin 1945, la construction d’une piscine qui sera creusée par des prisonniers allemands de
Poitiers. Une des premières piscines du département ! Les travaux se sont achevés en trois mois. Destinés au départ à l’entraînement et à la formation pré-militaire, la piscine a ouvert ses portes au public en 1947.

Sources : Association Vouillé et son Histoire, propos recueillis auprès de Marcel Courtey et complétés par le bulletin municipal de l’été 1990.

L’accueil des réfugiés Mosellans

(panneau place François Albert)

En septembre 1939, lors de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale, les habitants de Veckring et Budling, communes situées aux abords de la « Ligne Maginot » en Moselle, ont dû, en quelques heures, tout abandonner pour se réfugier loin du conflit.

Débute pour eux une longue période d’exode, à pied, en charrette, puis en train, qui les conduit à l’autre bout de la France jusqu’à la gare de Villiers. Les agriculteurs de Vouillé et des communes voisines les attendent, et organisent leur transfert dans les fermes poitevines. Tout n’a pas été facile à leur arrivée :
séparation des familles, abandon de leurs biens, logements de fortune, barrière de la langue (certains d’entre eux parlaient le patois ancestral). Ils resteront jusqu’à l’armistice de juin 1940, qui prévoyait notamment leur retour en Moselle.
Certains d’entre eux sont néanmoins restés dans la Vienne jusqu’à la fin de l’Occupation, rejoints par de nombreuses autres personnes déplacées, de l’étranger ou d’autres régions françaises, du fait des aléas de la guerre.

À Vouillé, de cet exode, il en est resté des liens indéfectibles que de nombreux échanges contribuent à maintenir, avec les familles concernées et leurs descendants, mais aussi les élus de nos communes, et les associations locales.